Un premier Vendée Globe réussi pour Benjamin Dutreux

02/03/2021La lettre d'information du projet, Vendée Globe

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Le 29 janvier dernier, Benjamin Dutreux, sous les couleurs d’Omia-Water Family, bouclait son 1er tour du monde, sans escale et sans assistance, et arrivait en 9ème position de la mythique course du Vendée Globe. Retour sur le parcours remarquable du bizuth vendéen qui a fait forte impression en mer !

 

De grands accomplissements dès le début de la course

L’aventure du Vendée Globe commence bien avant même la ligne de départ. Pour prendre le large le 8 novembre 2020 dernier, Benjamin Dutreux et son équipe ont fait preuve d’une grande détermination malgré plusieurs rebondissements : perte du sponsor principal à quelques mois du jour J, et avarie au Brésil après la Transat Jacques Vabre (un bateau à passagers ayant percuté l’IMOCA à quai). C’est avec pugnacité et pragmatisme que la team OMIA – Water Family a préparé ce célèbre tour du monde.

Dès le début de la course, le bizuth vendéen s’est démarqué, en se hissant dans le top 5, au coude-à-coude avec Jean Le Cam. Il s’est même vu en tête de classement, le temps de quelques heures, au début de la course : « Je me suis éclaté ! J’ai pu régater au contact d’autres bateaux, et de se retrouver avec un tel classement à ce moment de la course c’est incroyable pour une petite équipe comme la nôtre ».

56 jours après le grand départ, Benjamin a passé une étape dans sa carrière de skipper : il est devenu, officiellement, cap-hornier (ainsi que Flaggy !). Le petit bonus ? Il est le 5ème skipper du Vendée Globe à le franchir.

 

La fameuse épreuve de la montée au mât

Ce Vendée Globe 2020 a été jugé « très difficile » par Jacques Caraës, le directeur de course : « Même si les bateaux sont de plus en plus rapides, le dénominateur commun est la nature. C’est elle qui décide ».

Effectivement, Benjamin Dutreux a également dû faire face à des conditions météorologiques parfois compliquées pour son IMOCA surnommé « Papy ». C’est à J+58 du départ que le jeune skipper a dû se confronter à l’exercice de la montée au mât : « C’est un bon challenge la montée du mât ». Et c’est donc un challenge réussi pour Benjamin qui a pu renouveler la garde-robe de son voilier pour la fin de la course !

 

Un engagement actif pour la préservation de la planète 

Ambassadeur de la Water Family, le jeune skipper vendéen a réussi à mettre sa course au service de l’environnement. A bord de son IMOCA baptisé OMIA – Water Family, Benjamin Dutreux a sensibilisé une dizaine de classes à la protection de l’eau via des visio-conférences. Il a également échangé avec Roland Jourdain autour de la préservation des océans et avec Nicolas Hulot sur les grands défis environnementaux d’aujourd’hui, notamment sur les solutions concrètes pour lutter contre le dérèglement climatique.

 

Un accueil chaleureux pour le skipper vendéen de retour à la maison !

Après 81 jours passées en mer, Benjamin est arrivé dans son port d’attache sablais, 9ème d’une course endiablée et inédite par son suspense.

De retour à la maison, le jeune skipper natif de l’île d’Yeu a reçu un accueil chaleureux et a vécu une remontée du chenal forte en émotions. Le bizuth a aussi fait forte impression auprès du public et des autres skippers tels que Jean Le Cam qui a notamment salué ses qualités de stratège.

Toute l’équipe EMYN est très fière de soutenir Benjamin Dutreux, depuis plus de 5 ans, et d’avoir pu l’accompagner dans cette extraordinaire aventure du Vendée Globe. Merci Benjamin et bravo !