Rencontre avec Laura Legoff, Directrice Générale du Vendée Globe
Malgré un contexte sanitaire difficile, la SAEM Vendée a remporté un joli défi pour cette 9ème édition du Vendée Globe : maintenir l’événement sportif, dans les meilleures conditions, et continuer à fédérer et faire rêver le public sur Port Olona ! Rencontre avec Laura Le Goff, Directrice Générale du Vendée Globe, quelques jours après le départ de la course.
– Avec plusieurs nouveautés (un record de 33 skippers dont 6 skippeuses au départ et 19 bateaux équipés de foils), cette 9ème édition s’annonçait-elle déjà comme inédite ?
D’un point de vue sportif, nous avons la chance, pour cette édition, d’avoir un plateau diversifié : 9 nationalités, 6 femmes, le premier skipper paralympique de la course Damien Seguin et 19 bizuths. Chaque skipper a un enjeu différent. Certains sont venus battre un record et d’autres sont motivés, avant tout, par un challenge personnel. Cette course autour du monde est autant une aventure humaine que sportive. Cette édition promet de belles histoires en mer !
Du point de vue de l’organisation, les événements sportifs ont fortement été impactés par le contexte sanitaire actuel. Nous avons dû nous adapter pour non seulement préserver l’ADN de la course mais également la faire vivre, du mieux possible, au grand public : billetterie en ligne gratuite pour accéder au Village Départ du Vendée Globe, mise en place d’un protocole sanitaire strict pour les visiteurs, les skippers et leurs teams. L’équipe organisatrice a dû faire preuve d’une grande agilité au quotidien ! Dans cette période tant incertaine qu’intense, nos liens se sont davantage renforcés avec les services de l’Etat, les collectivités, les skippers et les teams de la classe IMOCA avec tous le même objectif : maintenir le départ du Vendée Globe le 8 novembre 2020 !
– Malgré la fermeture prématurée du village le 30 octobre dernier, le départ du Vendée Globe 2020 a pu se tenir, une satisfaction pour l’organisation ?
Nous sommes en effet très satisfaits d’avoir pu tenir la course alors même que le président de la République annonçait le 28 octobre dernier un confinement généralisé incluant les activités nautiques et de plaisance. Si nous avons dû opter pour un départ à huis clos, le public a été au rendez-vous, à distance. La médiatisation a été largement supérieure à celle de 2016. On a réussi à embarquer le public dans la magie de la course à travers les médias et les réseaux sociaux.
– Le profil des partenaires qui soutiennent le Vendée Globe est varié. Comment les choisissez-vous ?
Pour qu’un partenariat soit efficace et fructueux, il est primordial que l’on se retrouve dans les valeurs d’aventure, de courage et d’engagement. C’est le cas avec Eoliennes en Mer Iles d’Yeu et de Noirmoutier, Fournisseur Officiel Energie Renouvelable de cette édition, qui œuvre pour la transition énergétique. Le Vendée Globe est un véritable vecteur de transmission d’information autour de cette thématique liée à l’environnement. Les skippers agissent ainsi tous dans une démarche éco-responsable, et certains vont encore plus loin, comme Benjamin Dutreux, cher à EMYN, qui soutient l’association Water Family.
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