Le parc éolien et la pêche

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Les activités liées à la pêche sont historiquement emblématiques des Pays de la Loire. Elles se répartissent entre la pêche côtière d’une part, le mareyage et la transformation des produits de la mer d’autre part.

Sur l’aire d’étude rapprochée du parc, l’activité de pêche est dominée par des pratiques côtières et artisanales.

Dans le développement de son projet, EMYN a porté une attention particulière à la pêche professionnelle. Les pêcheurs ont été associés dès le début à la conception du projet afin d’assurer la cohabitation entre leurs activités et celles liées au parc éolien.

EMYN a fait des propositions techniques en fonction des besoins et demandes des pêcheurs professionnels : elles ont notamment porté sur une nouvelle disposition des câbles et des éoliennes au sein du parc, élaborée afin de rendre ce dernier encore plus compatible avec le maintien des activités de pêche professionnelle.

3 modifications principales :

  • Le passage de 8 lignes à 5 lignes d’éoliennes (réduisant également l’impact paysager du parc, notamment depuis toute la façade Ouest de l’Île de Noirmoutier et la pointe du But sur l’Île d’Yeu), tout en gardant une distance minimum de 1000 m entre les éoliennes.
  • Des éoliennes non plus en quinconce mais les unes derrière les autres : des couloirs plus lisibles orientés selon les courants (NO/SE), plus larges (1660 m au lieu de 900 m initialement envisagés).
  • La mise en place, au maximum, de câbles parallèles aux lignes d’éoliennes.

 

L’activité de pêche sera surtout impactée lors de la phase de construction du projet. Éoliennes en Mer Îles d’Yeu et de Noirmoutier s’est engagée à compenser intégralement les impacts avérés.

Pendant la phase d’installation du parc éolien en mer, EMYN s’est engagée à libérer au moins 30% de la surface du parc pour les activités de pêche professionnelle. Une mesure de compensation financière est prévue en phase travaux pour les professionnels de la pêche qui seront impactés par le chantier. Son montant a été évalué par le RICEP (bureau d’étude spécialisé dans l’économie maritime et spécifiquement de la pêche professionnelle) et partagé avec les représentants de la pêche professionnelle.