Le parc

La construction est en cours. La mise en service est prévue pour fin 2025.

Le parc

Les premières éoliennes au large de la Vendée

En juin 2014, la société Éoliennes en Mer îles d’Yeu et de Noirmoutier*, a été désignée lauréate de l’appel d’offres de l’État français pour le développement, l’installation et l’exploitation d’un parc éolien en mer au large de la Vendée.

Concrètement, fin 2025, 61 éoliennes d’une puissance de 8 MW chacune produiront de l’électricité grâce à l’énergie du vent. Situé à 11,7 km de l’île d’Yeu et à 16,5 km de l’île de Noirmoutier, ce parc éolien en mer d’une puissance totale de 496 MW produira environ 1 900 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de la population vendéenne (800 000 personnes).

La société EMYN en bref

La société Éoliennes en Mer îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) est un consortium constitué de quatre sociétés  : Ocean Winds (60,25%), Sumitomo Corporation (29,5%), La Banque des Territoires (9,75%) et Vendée Energie (0,5%).

Ocean Winds, entreprise spécialisée dans l’énergie éolienne offshore, est l’actionnaire majoritaire. Elle est détenue à parts égales (50-50) par ENGIE, 1er fournisseur de gaz et d’électricité verte en France, et par EDP Renewables (EDPR), 4e plus grand producteur d’énergie éolienne dans le monde, basé à Madrid. Ocean Winds développe, finance, construit et exploite des parcs éoliens en mer partout dans le monde

Où en est
le projet ?

Juillet 2023
La construction du parc éolien Yeu-Noirmoutier démarre. Deux opérations de préparation de sol se succèdent pendant l’été et l’automne 2023 pour niveler le fond marin constitué de roches, c’est-à-dire pour égaliser les hauteurs de roches et garantir ainsi un ancrage stable aux navires d’installation des éoliennes en mer. 

Décembre 2023
Les quatre pieux destinés à recevoir la fondation de la sous-station électrique en mer ont été posés.

Juin 2024
Après une pause hivernale, nécessaire à cause de la météo, l’installation en mer du parc éolien reprend et la première fondation d’éolienne est posée le 5 juin 2024. Quelques jours après, le 12 juin 2024, la sous-station électrique est installée en mer sur sa fondation Jacket (structure en treillis métallique reposant sur trois ou quatre pieux).

Aujourd’hui
Une trentaine de fondations d’éoliennes ont été posées sur le champ.

Découvrez les images de
l’installation de la sous-station

Un dialogue continu avec les citoyens

À l’attribution du marché en 2014 et pendant les dix années qui ont suivi, le développement du parc éolien en mer Yeu-Noirmoutier s’est déroulé dans un dialogue continu entre la société Éoliennes en Mer Îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) et les services de l’État, les élus des collectivités locales, les usagers de la mer, les acteurs socio-économiques, les associations environnementales et les citoyens, avec deux étapes majeures :

1- Un débat public en 2015 :

Du 24 avril au 31 juillet 2015, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a organisé un débat public pendant lequel les acteurs locaux ont pu exprimer leurs attentes. Le maître d’ouvrage a répondu à leurs questions.

Dans cet esprit de concertation, la société Éoliennes en Mer Îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) a organisé également plusieurs rencontres publiques sur le territoire. 

Par ailleurs, de nombreux outils ont été déployés par l’équipe de développement du projet basée à Nantes afin d’informer sur le chantier et son avancement, de répondre aux questions qu’il suscite, de faciliter le dialogue avec les acteurs locaux, de solliciter les avis et propositions de chacun pour élaborer un projet respectueux du territoire ;

2- Une enquête publique en 2018 :

Du 4 avril au 23 mai 2018, une enquête publique a été menée et s’est traduite par une importante mobilisation du public. Les différentes pièces du dossier ont été consultées avec intérêt. Et les citoyens se sont exprimés largement : plus de 1 600 contributions ont été recensées. 

En août 2018, la Commission d’enquête publique a remis un avis favorable, assorti de réserves et de recommandations dont EMYN s’est engagée à tenir compte pour la poursuite du projet éolien marin Yeu-Noirmoutier.

Les atouts de l’éolien en mer

L’éolien en mer présente de nombreux atouts :

  • un gisement important, permettant de remplir à horizon 2050 l’équivalent d’environ un quart des besoins en électricité en France ;
  • une grande productivité, avec un facteur de charge* de 45 % en moyenne ;
  • une technologie faiblement émettrice de CO2 (facteur d’émission entre 13 et 19 g eq CO2/kWh produit) ;
  • une technologie toujours plus compétitive puisque le dernier appel d’offres éolien posé a été attribué à un tarif de 45€/MWh ;
  • une technologie créatrice d’emplois, avec plus de 7 500 emplois dans le secteur en France.

*Mesure de l’efficacité d’une installation de production d’énergie, exprimée en pourcentage.

Réduire les émissions de gaz à effet de serre en France

En France, face à l’urgence climatique et en cohérence avec les objectifs européens, la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 et la loi énergie-climat de 2019 ont fixé des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de diversification des sources d’énergie.

L’objectif de neutralité carbone* en 2050 et l’objectif de 33 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en France d’ici à 2030 ont ainsi été inscrits dans la loi. 

Pour l’électricité, cela correspond à un objectif de 40 % de la production d’origine renouvelable en 2030. L’éolien en mer est une des énergies renouvelables qui permettra à la France d’atteindre cet objectif en matière de transition énergétique. L’énergie éolienne participe aussi à la diversification du mix énergétique français et contribue à le rendre plus résilient face aux crises des énergies fossiles.

Afin de développer l’éolien en mer, l’État a pour objectif d’installer et de mettre en service 50 parcs éoliens, représentant au total 40 GW d’électricité produite, d’ici à 2050 (discours du président de la République à Belfort le 10 février 2022).

*Équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et ce que notre territoire est capable d’absorber grâce notamment aux puits de carbone (forêts, prairies, sols agricoles, zones humides…).

  • Auteur : Patrick-Sordoillet
  • Auteur : Ulrich-Wirrwa
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