Jennifer Chéruel, le nouveau visage local du parc

20/07/2022Le projet

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Jennifer Chéruel est arrivée, début avril, au sein de l’équipe locale en tant que coordinatrice de la concertation. Elle est basée à Nantes.

Qu’est ce qui t’a amenée à travailler pour le développement d’un parc éolien en mer, celui au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier ?

En tant qu’urbaniste également diplômée en sciences politiques, j’ai commencé par travailler sur des projets d’infrastructures urbaines à l’international, pour l’Agence française de développement (AFD) et en bureau d’études. Après une dizaine d’années, j’ai rejoint le réseau de la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme, à Quimper puis à Nantes, avant de prendre la responsabilité du Pôle métropolitain Loire-Bretagne, un organisme de coopération entre les grandes collectivités de l’Ouest.
Ce qui m’a toujours intéressée dans mon métier, c’est la nécessité de trouver, à toutes les échelles, un équilibre entre les aménagements nécessaires à notre société et la préservation du cadre de vie, entre l’intérêt général et les intérêts particuliers. Aujourd’hui, les défis énergétiques sont majeurs et l’éolien en mer représente une opportunité pour les Pays de la Loire. J’ai eu envie de participer à ma hauteur à ce champ nouveau en France, mêlant grand projet industriel et développement territorial. Si aucune infrastructure énergétique n’est idéale, le bilan d’ensemble de l’éolien en mer me parait peu contestable. C’est pourquoi j’ai eu envie de rejoindre les équipes du parc éolien des îles d’Yeu et de Noirmoutier.

Quel est ton rôle en tant que coordinatrice de la concertation locale ?

Mon rôle est d’établir une relation durable et de confiance avec les différents acteurs du territoire : élus, associations, société civile… dans un souci de collaboration sur ce projet dont l’objectif est de bénéficier au plus grand nombre. Plus concrètement, dans cette période avant construction, mon rôle sera de maintenir une information régulière auprès de tous les acteurs, leur permettant de se projeter dans l’avenir du territoire avec ce parc.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce nouveau poste ?

Ce qui me plaît le plus ce sont les rencontres bien sûr, la découverte du territoire vendéen, mais aussi la dimension technique du parc que je trouve fascinante.

Et le plus difficile ?

La filière est encore en pleine structuration. Les paramètres techniques, financiers, humains évoluent très vite, le contexte mondial est plein d’incertitudes. Pourtant, mon poste doit contribuer à ce que le projet reste lisible pour toutes les parties prenantes. Mais, à vrai dire, c’est cette complexité qui me plaît.