Eoliennes en mer aux côtés du Vendée Globe, c’est parti !
Entretien et bilan de trois semaines de Village aux Sables d’Olonne avec Laura Le Goff, présidente de la SAEM Vendée organisatrice de la course.
Laura Le Goff, pouvez-vous nous dire quelques mots sur la SAEM Vendée et sur votre mission ?
La SAEM Vendée est une société d’économie mixte dont la majorité du capital est détenue par les collectivités locales et quelques entreprises privées. Le Conseil départemental en est l’actionnaire majoritaire.
Nous organisons chaque édition de la course du Vendée Globe et mettons en place tout ce qui est lié à l’événement : le village du départ, qui a été ouvert 3 semaines du 15 octobre au 6 novembre 2016 ; le PC Course à Paris pendant toute la durée de la course et jusqu’à 3 jours avant l’arrivée du premier bateau ; et enfin le village d’arrivée de nouveau aux Sables d’Olonne. Nous organisons donc l’événement tant côté terre que côté mer !
Quel bilan pouvez-vous faire de ces 3 semaines sur le Village du Vendée Globe ?
Le bilan est très positif : 1,5 millions de visiteurs ont été décomptés. 350 000 personnes sont venues assister au seul départ !
Nous ressentons donc un sentiment de fierté et de réussite : nous avons vu beaucoup de joie dans les regards, tant des enfants que des plus grands. L’image du village du Vendée Globe a évolué en qualité : le public a été conquis ! La course provoque un engouement grandissant : seulement 300 personnes avaient assisté au départ du tout premier Vendée Globe !… Les gens semblent de plus en plus passionnés par la voile, et notre équipe est ravie que cela se soit aussi bien passé cette année.
Quelles nouveautés aviez-vous apportées par rapport aux éditions précédentes ?
Nous avons notamment mis en place des nouveautés sur le village : un village beaucoup plus grand (25 000 m²), un accès gratuit au public. Dans l’allée des Frères Maximin, nous avons exposé un bateau Imoca, nous avons mis en place une scène avec des animations et avons pu faire découvrir au public la zone où les équipages et les techniciens travaillaient sur la préparation des bateaux.
Enfin, cette année pour la première fois, nous avons placé le PC Course du Vendée Globe aux pieds de la Tour Eiffel. Ce sont 1000 m² d’espaces d’exposition qui sont ouverts au public !
La société Eoliennes en mer Iles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) est partenaire pour la première fois cette année du Vendée Globe. Est-ce important pour vous de privilégier des partenariats avec des sociétés locales ?
Bien sûr. La SAEM Vendée est très fière qu’une entreprise française et locale telle qu’EMYN soit partenaire du Vendée Globe. Nos deux structures ont associé leurs valeurs : la proximité, l’innovation, l’engagement… Nous sommes comme EMYN tournés vers les océans ! Ce partenariat est logique, il s’inscrit d’ailleurs je trouve, très bien dans la continuité du plan Vendée Energie Nouvelle du département de la Vendée.
Avez-vous eu l’occasion de visiter le stand d’EMYN sur le village du Vendée Globe ? Qu’en avez-vous pensé ?
Je l’ai vu oui, et j’ai trouvé que c’était un stand très accueillant et interactif. Nous avons d’ailleurs repris des éléments du stand sur notre exposition dans le PC Course à Paris.
La présence des équipes d’EMYN sur le village a vraiment permis de mettre à la portée du public un domaine assez peu connu, les éoliennes en mer, en favorisant l’intéractivité avec les visiteurs du village.
Le PC Course propose notamment une exposition sur l’environnement et les énergies renouvelables, pouvez-nous en dire un peu plus ? Quelle est leur place dans cet événement emblématique ?
Nous proposons à Paris une exposition de 200m² qui balaie un certain nombre de thématiques :
- La grande aventure du Vendée globe
- Le respect des océans
- Les énergies de la mer (EMR) dont l’éolien en mer
- Les enjeux des évolutions climatiques
- Les ressources insoupçonnées des fonds marins
Les EMR y sont représentées par des maquettes des différentes énergies marines, dont une maquette d’éolienne. Un espace ludique est également mis à disposition des enfants. Cette exposition fait donc le lien entre la question de la lutte contre le changement climatique et le milieu de la mer. Nous voulions présenter ces sujets au grand public de façon ludique et conviviale.
En résumé, ce partenariat entre EMYN et la course du Vendée Globe a pour nous un véritable sens : vous savez, les skippers eux-mêmes mettent en œuvre des solutions pour produire de l’énergie renouvelable à bord. Le partenariat s’est fait de façon intuitive. Nous avons travaillé avec grand plaisir aux côtés des équipes d’EMYN et souhaitons les remercier d’avoir contribué à la mise en place de la course et de nous avoir apporté des éléments pour compléter notre exposition, car elle est ainsi plus originale et interactive.